Comment écrire un roman ?

On trouve certainement tout un tas de conseils divers et variés lorsqu’on cherche comment écrire un roman. Parfois, certains d’entre eux se contredisent. S’il y a bien quelque chose à retenir, c’est qu’il n’y en réalité pas de recette miracle pour mener à bien ce projet de manuscrit ! Quand bien même, il est toujours plus facile d’organiser son écriture avec quelques principes de base, d’auxquels tous les romanciers en herbe n’échappent pas. C’est à vous que revient la liberté de créer votre propre technique d’écriture pour organiser votre première histoire, et vous épargner le supplice du syndrome de la page blanche que redoutent de nombreux écrivains. Après tout, il y a autant de façon d’écrire un roman qu’il y a d’auteurs !

Vous aimez écrire ? Vous êtes patient, débordant d’imagination, et des histoires se promènent dans vos pensées à longueur de journée ? Il n’y a pas l’ombre d’un doute : votre passion pour l’écriture est la première étape du comment écrire un roman. D’ailleurs, si vous vous sentez concerné par cette description, il est largement possible qu’une trame d’histoire se forme déjà dans un coin de votre tête. Dans tous les cas, votre talent rédactionnel ne demande qu’à se développer, et qui sait, il pourrait vous propulser bien plus loin que vous ne le pensez.

Tout d’abord, avant de vous lancer dans cette aventure, demandez-vous pourquoi vous souhaitez écrire un roman. Ainsi, ces raisons seront votre mantra tout le long de l’écriture de votre manuscrit, vous rappelant votre motivation ultime. Cela peut être pour :

• Partager une expérience (difficile ou non).
• Transmettre une passion, générer de l’intérêt sur un sujet spécifique (ou bien créer un héritage familial, par exemple)
• Dénoncer des injustices.
• Le plaisir d’écrire, de rêver.
• Prouver qu’il est possible de raconter et imaginer même avec des lacunes en orthographe/syntaxe (dyslexie).
• Gagner de l’argent (oui, ça peut être une des motivations possibles !).

Avant de commencer à structurer votre travail de rédaction de longue haleine, voici quelques conseils que vous pourrez appliquer avant, mais aussi pendant la création de vos personnages, univers et scénario.

Comme nous l’avions vu dans l’article sur comment développer sa créativité, une des choses intéressantes à faire avant, et surtout pendant l’écriture de votre roman, est de prendre le temps de noter ses idées, partout, tout le temps !

L’un des conseils les plus précieux pour ne jamais être à court d’idées, ce serait justement de laisser l’inspiration interrompre votre vie quotidienne.

En tant que créatif, il vous arrive souvent de vous dire “je vais rentrer chez moi et écrire deux chapitres entiers ce soir”, pour se rendre compte que l’inspiration est bien plus intense lorsque vous êtes dehors, en train de faire les tâches ménagères, ou même sous la douche, que posé devant votre ordinateur et votre clavier.

En réalité, vos meilleures sessions d’écritures ne débutent probablement lorsque vous n’écrivez pas du tout. Alors, notez vos idées ! Sur votre téléphone via une application de prise de notes, dans un petit carnet toujours avec vous, sur votre propre main, ou enregistrez votre voix dans la foulée s’il le faut.

Gardez-les précieusement pour ne pas les oublier, et surtout, ne vous auto censurez pas de peur que votre idée soit indigne d’être retenue. En effet, même si vous ne gardez pas votre idée, elle pourrait en nourrir de nouvelles. Prenez toujours du recul pour y revenir plus tard et ne supprimez jamais vos idées !

Un auteur n’en est pas moins un s’il ne lit pas ! Toutefois, souvent, lire d’autres histoires peut être très bénéfique pour l’inspiration de l’écriture d’un roman. Cela ne signifie pas que vous devez recopier à la lettre des histoires déjà écrites, mais plutôt que vous pouvez profiter des idées, des thèmes abordés et des styles d’écriture que vous trouvez dans d’autres livres pour cultiver votre créativité.

En vérité, il est impossible de créer à partir du vide. Dans le grand et magnifique monde de la créativité à la recherche de l’originalité, un romancier québécois dénommé Jean-Yves Soucy affirme : “impossible de partir de rien ; pour créer il faut d’abord détruire ce qui est, puis bâtir avec des débris.”

Ainsi, osez découvrir de nouveaux genres littéraires et vous ouvrir à des idées que vous n’auriez pas considérées auparavant. Intéressez-vous à comment d’autres auteurs ont créé des personnages, construit des intrigues et usé de leurs mots pour raconter leur histoire. Tout cela peut vous aider à développer votre propre style d’écriture !

En plus de lire des livres, vous pouvez également regarder des films, des séries télévisées ou des pièces de théâtre, car ce n’en sont pas moins des histoires. N’ayez pas peur de puiser dans toutes les formes d’art : adoptez une attitude attentive, observez les détails, et laissez votre regard changer pour nourrir la création de votre roman.

Beaucoup pourraient se demander dans quel ordre précis on devrait penser et structurer les éléments de son histoire avant l’écriture d’un roman. Univers, personnages, histoire… Certains auteurs y réfléchissent en aval de l’écriture, d’autres le font en parallèle de leur manuscrit et préfèrent découvrir tous ses éléments sur le coup de l’inspiration. C’est à vous de trouver la méthode qui vous convient le mieux.

Souvent, on crée les trois en même temps, car ils doivent évidemment bien fonctionner ensemble : les personnages découlent de l’univers, l’histoire va forcément dépendre de comment les personnages sont impliqués dans l’univers… Et l’univers influencera immanquablement le tout.

Il est possible que votre roman se déroule durant notre époque et notre monde actuels, auquel cas cela raccourcira considérablement la durée de cette étape. Mais si vous voulez vous lancer dans la création d’un univers fictif, voici quelques conseils pour commencer à structurer tout ça.

Surtout s’il est imaginaire, l’univers de votre roman doit être cohérent et crédible. Pour ce faire, vous devez définir les règles qui régissent votre monde. Posez-vous ces quelques questions :

• À quelle époque se déroule mon histoire ?
• Quelle est la géographie, pays, taille de mon univers ?
• Quels sont les grands évènements marquants de l’histoire de mon univers ?
• Comment fonctionne le monde que j’ai créé ?
• Quelles sont les lois physiques qui le gouvernent ?
• Quelles sont les croyances, les valeurs de sa société ?

Toutefois, gardez en tête qu’un wordbuilding trop important peut être un piège pour vous lors de l’écriture de votre histoire. En effet, cela pourrait écraser votre narration et perdre vos lecteurs.

Un monde imaginaire doit être utile à votre histoire, et non l’inverse !

Créer une carte peut être grandement utile pour vous aider vous et vos lecteurs à visualiser les lieux, se repérer, et peser les distances. Il existe des outils en lignes pour vous aider à créer une carte sans avoir de compétences en dessin, comme par exemple :

• Inkarnate, permettant de placer des éléments librement sur votre carte créée via une interface facile et agréable.
• Wordanvil, qui permet également d’organiser l’histoire du monde et de créer des cartes interactives.
• Tectonics, pour créer des planètes entières, pour les ambitieux et amateurs de science-fiction.

Les personnages d’un roman sont l’essence même d’une histoire : ce sont eux qui vivent et surmontent les péripéties de l’histoire, tout en enrichissant le récit de leurs points de vues nuancés. Chaque personnage se doit d’être unique, avec une histoire propre, ce qui influencera ses valeurs et ses décisions.

Mais comment créer des personnages passionnants en tous points ? En général, les lecteurs adorent retrouver des protagonistes dans lesquels ils retrouvent un peu d’eux et un peu des autres : en l’occurrence, on parle de personnages avec des défauts. Eh oui, comme nous tous !

La plupart du temps, surtout dans les romances, on retrouve des héros aux physiques parfaits, avec de beaux yeux bleus ou verts à faire rêver n’importe qui. Pourtant, si Batman est largement plus choisi en tant que super-héros favori avant Superman, c’est bien parce que le chevalier noir ressemble beaucoup plus à n’importe qui que son collègue de chez DC. En effet, l’homme chauve-souris possède des faiblesses, parfois exploitées par ses ennemis ! Eh oui, en plus d’être un héros torturé au passé sombre, il reste vulnérable et il peut être vaincu. Certains estiment qu’il est même sujet a des troubles psychologiques.

Ce qui peut rendre un personnage intéressant, ce n’est pas forcément sa complexité, mais son réalisme. Superman est invincible, parfait, et malgré la kryptonite, il est difficile de le rendre captivant.

Ainsi, certains auteurs auront tendance à impliquer un personnage sensiblement similaire à eux-mêmes dans leur roman. Ce n’est pas forcément nécessaire, mais incorporer un héros qui vous ressemble peut vous permettre de vous sentir bien plus impliqué pendant l’écriture de votre roman. Attention tout de même au “self-insert” (insertion de soi-même), où le protagoniste n’est juste qu’une version fantasmée du romancier, qui est généralement peu appréciée des lecteurs.

Pour doser le tout, on peut ainsi penser les personnages comme des versions un peu “Frankenstein” de nous-mêmes et de ceux qu’on connaît, afin d’offrir un véritable cocktail d’humanité.

Pour créer des personnages riches et intéressants, il peut être utile de remplir des fiches personnages. C’est l’occasion de réfléchir aux liens qu’ont vos personnages ont entre eux et avec l’histoire. Il est important en tant qu’auteur de connaitre vos personnages du bout des doigts ! D’une grand aide et très accessibles, les fiches personnages sont primordiales pour éviter des incohérences au cours de l’écriture de votre roman et mesurer l’utilité qu’a un personnage dans l’avancement de l’intrigue.

Celles-ci peuvent contenir des informations telles que :

• Le nom, l’âge, la profession, l’ethnie
• Les traits de personnalité, avec des qualités et des défauts
• Le passé, les croyances
• Les motivations, les objectifs, les secrets
• Les relations avec les autres personnages
• Les connexions avec l’univers
• Les phobies, les tics, les particularités qui le rendent unique
• Son cheminement au cours de l’histoire (avant, au début, pendant, à la fin)

Il existe des tonnes de modèles de fiches personnages en ligne si vous le souhaitez, mais il est aussi de créer la sienne afin qu’elle soit entièrement adaptée à votre façon de travailler et votre univers.

Attention à ne pas trop créer de personnages : ils doivent tous avoir un but précis pour l’histoire ! En avoir trop pourrait perdre le lecteur (ou vous aussi). Il vaut mieux avoir moins de personnages qui apportent une vraie plus-value à votre intrigue.

De plus, faites aussi attention aux noms que vous donnez à vos personnages : vérifiez leurs similitudes entres eux, ou leur complexité, qui pourraient rendre le lecteur confus. Préférez des noms simples et impactants (surtout s’ils sont fictifs) avec des syllabes différentes des autres personnages pour ne pas qu’ils soient confondus.

L’Ennéagramme est un outil de développement personnel qui peut également être utilisé pour aider à créer des personnages. Cet outil est tellement complexe qu’il est impossible de le décrire parfaitement en quelques lignes, mais il est très puissant si vous vous intéressez à la psychologie.

L’Ennéagramme nous apprend que chaque personnalité est faite de croyances, de peurs et de réactions conditionnées qui découlent d’une peur première, qui fait naître un désir premier. Ainsi, l’outil dépeint neuf types de personnalités, placées sur un cercle qui représente l’ensemble des nuances possibles.

Chacune de ces personnalités ont des peurs, des motivations et une image de soi différentes. En comprenant ce schéma complexe, vous pourrez alors créer des personnages cohérents et captivants pour l’écriture de votre roman, et ainsi leur trouver de réelles motivations qui pourront impacter leurs actions.

Voici un aperçu des neufs types de personnalité de l’Ennéagramme :

1. Type 1, le Perfectionniste : il a peur de se sentir imparfait, il cherche donc à tout prix à être parfait. Ce sont des personnes avec une rigueur personnelle et des idéaux élevés. Ils cherchent à éviter la colère. Leur devise : “Je suis droit, je travaille”.
2. Type 2, l’Altruiste : a peur de se sentir sans valeur, il cherche donc à être serviable, aidant. Ces personnes ont tendance à favoriser les besoins des autres au détriment des leurs. Leur devise : “J’aime, j’aide”.
3. Type 3, le Battant : ces personnes son pragmatiques ont peur se sentir incapables de faire, et cherchent donc à être capables. Souvent des bourreaux de travail, ces personnes ont une grande capacité à réaliser et à réussir. Leur devise : “Je réussis, je suis efficace”.
4. Type 4, le Romantique : souvent atypiques, ces personnes ont peur de se sentir décalées et en manque d’amour. Evitant la banalité, elles cherchent à être fidèles à elles-mêmes, uniques, et profitent souvent d’un grand sens artistique. Leur devise : “Je suis différent, je suis sensible”.
5. Type 5, l’Observateur : ces personnes sont souvent logiques et souhaitent penser justement. Fuyant le vide intérieur, elles sont souvent peur de leurs propres émotions et de ne pas exister. Ce sont souvent des personnes avec une grande connaissance et précision. Leur devise : “Je sais, je comprends”.
6. Type 6, le Loyal : ont peur de se sentir seuls, sans soutien, et cherchent constamment à se sentir en sécurité. Fuyant la déviance, ces personnes sont loyales. Leur devise : “Je suis loyal, je fais mon devoir”.
7. Type 7 : l’Epicurien : évitant la souffrance, ces personnes croquent la vie à pleines dents en vivant dans le plaisir, de peur de se sentir incomplets. Solaires et optimistes, leur devise est : “Je suis optimiste, je suis heureux”.
8. Type 8, le Protecteur : ces personnes sont des figures d’autorité et de pouvoir, et cherchent à se sentir forts et justes. Protecteurs des plus faibles, ils évitent de montrer de la faiblesse et font preuve d’un grand courage. Leur devise : “Je suis fort, je suis juste”.
9. Type 9, le Médiateur : ayant peur se de sentir sans amour, ces gens font preuve d’une grande acceptation et soutien envers les autres. Ils évitent le conflit et savant facilement s’adapter en toute situation. Leur devise : “Je suis bien, calme, facile à vivre”.

A savoir que chaque personne est construite selon plusieurs de ces types de personnalités, mais un seul est dominant. Si vous souhaitez connaître votre type de personnalité d’Ennéagramme, consultez le site officiel de l’Institut Français de l’Ennéagramme.

Pour en savoir plus : La Sagesse de l’Ennéagramme.

Le Myers-Briggs Type Indicator (MBTI) est un autre outil de développement personnel qui peut être aussi utilisé pour créer des personnages.

Ici, ce test mesure quatre grandes dimensions principales de la personnalité pour déterminer le type de personnalité d’une personne.

1. Première lettre, Orientation de l’énergie : évalue comment une personne tire son énergie, en faisant la distinction entre l’Extraversion (E) et l’Introversion (I). Les extravertis se sentent plus énergisés en interagissant avec le monde extérieur, tandis que les introvertis se rechargent en étant seuls ou en ayant des activités calmes.
2. Deuxième lettre, Collecte d’informations : examine comment une personne perçoit et recueille des informations en opposant oppose la Sensation (S) et l’Intuition (N). Les personnes préférant la sensation ont tendance à se concentrer sur les détails concrets et les faits, tandis que les personnes privilégiant l’intuition accordent plus d’importance aux schémas et aux possibilités futures.
3. Troisième lettre, Prise de décision : évalue la façon dont une personne prend des décisions, en observant la Pensée (T) et le Sentiment (F). Les personnes qui préfèrent la pensée ont tendance à baser leurs décisions sur la logique et l’analyse objective, tandis que les personnes privilégiant le sentiment prennent leurs décisions en tenant compte des valeurs personnelles et des impacts émotionnels.
4. Quatrième lettre, Mode de vie : explore comment une personne aborde le monde extérieur en évaluant le Jugement (J) et la Perception (P). Les personnes qui préfèrent le jugement ont tendance à être organisées, structurées et aiment la planification, tandis que les personnes privilégiant la perception sont plus flexibles, spontanées et adaptatives.

Au total, on retrouvera 16 combinaisons possibles, et donc 16 types de personnalités MBTI.

Pour connaître votre type de personnalité MBTI et en savoir plus sur les différents types, vous pouvez réaliser le test gratuit sur le site 16Personalities.

Les valeurs sont les croyances et les principes qui guident les actions et les décisions d’une personne. En déterminant les valeurs de vos personnages, ils n’en seront que plus authentiques et cohérents. Ces valeurs peuvent d’ailleurs être étroitement corrélées aux type de personnalité de l’Ennéagramme.

L’outil de la roue des valeurs de Schwartz est idéale pour se repérer ! Développée par le psychologue homologue, cet outil nous aide à comprendre les valeurs fondamentales qui guident les comportements et les attitudes des individus. Elle se compose de quatre pôles bipolaires, chacun représentant des dimensions opposées. A l’intérieur, on retrouve 19 valeurs, souvent utilisées pour comprendre les différences culturelles, les attitudes politiques, les choix de consommation et d’autres aspects du comportement humain.

Chaque personne aura une combinaison différente et plus les pôles sont opposés, plus ces valeurs seront contradictoires.

Pour en savoir plus, effectuez vous-même le test des 19 valeurs fondamentales gratuitement en ligne.

Un scénario captivant est la clé pour réussir l’écriture d’un roman. Pour cela, il est important de prendre en compte plusieurs éléments tels que le monde dans lequel se déroule l’histoire, les personnages et leur développement, mais aussi la construction du scénario en lui-même.

En effet, pensez à structurer votre scénario ! Heureusement, elle varie selon l’auteur, et ça sera à vous de le construire. Toutefois, il est important qu’une histoire puisse contenir quelques éléments cruciaux, tels que :

1. L’exposition : la présentation du monde et des personnages, ainsi que l’établissement du contexte et des enjeux.
2. L’élément déclencheur : l’événement qui lance l’histoire et provoque le conflit principal.
3. La montée en puissance : la tension augmente progressivement alors que les personnages et le héros luttent contre les obstacles pour atteindre leur objectif.
4. Le point culminant : le moment de la confrontation finale entre les protagonistes et les antagonistes, où la tension est à son maximum.
5. Le dénouement : la résolution de l’histoire et la conclusion de l’arc narratif des personnages.

Il est souvent utile de diviser le scénario en trois ou quatre actes, qui reflètent la présentation, la montée en puissance, le point culminant et le dénouement. Les actes sont souvent délimités par des événements clés qui marquent une transition dans l’histoire.

Gardez à l’esprit que la structure n’est qu’un guide ! Il est tout à fait possible de dévier de celle-ci, si cela est nécessaire pour l’histoire.

Le voyage du héros, qu’on appelle aussi monomythe, est un concept établi par Joseph Campbell dans son œuvre “Le héros aux mille et un visages”, comme étant une base universelle pour construire une narration. Ce schéma est très pratique pour développer une structure adaptée à différents types de récits et est particulièrement adaptée pour écrire un roman. En effet, elle a déjà fait ses preuves dans de nombreuses histoires à succès.

Dans le voyage du héros, on distingue 12 étapes au total :

1. Le monde ordinaire : le héros (qui est encore loin d’en être un) se trouve dans son monde ordinaire où tout se déroule comme d’habitude. On y découvre ses forces, faiblesses et objectifs.
   • Par exemple, dans Star Wars, Luke vit son quotidien dans la ferme de son oncle sur Tatooine.
   • Dans Harry Potter, Harry vit chez son oncle et sa tante dans leur banlieue résidentielle.
2. L’appel de l’aventure : un évènement vient chambouler l’univers du héros. C’est l’élément déclencheur qui marque le début de l’histoire.
   • Luke reçoit le message de la princesse Leia, l’implorant de l’aider.
   • Harry reçoit la lettre d’admission à Poudlard et Hagrid le conduit vers le monde des sorciers.
3. Le refus de l’appel : par peur de l’inconnu, le héros refuse de répondre à l’appel.
   • Luke refuse d’abord de suivre Obi-Wan et retourne dans sa ferme, où il découvrira que son oncle et sa tante sont morts.
4. La rencontre avec le mentor : le héros va rencontrer un mentor plein de sagesse, qui représente souvent une figure paternelle, qui va l’encourager et l’aider à passer le pas. Souvent, ce mentor lui confie un objet magique ou une arme pour son voyage.
   • Luke reçoit d’Obi-Wan (Ben) un sabre laser qui appartenait autrefois à son père.
   • Harry rencontre Albus Dumbledore, mentor puissant et bienveillant.
5. Le passage du seuil : le héros passe en enfin le seuil et plonge dans l’aventure, vers un univers qu’il ne connaissait pas.
   • Luke quitte la ferme et se met à la recherche d’un vaisseau pour quitter sa planète natale.
   • Harry quitte le monde des Moldus vers celui des sorciers.
6. Les épreuves, les alliés, les ennemis : durant cette aventure, le héros sera amené à rencontrer des personnages, dont des alliés qui l’aideront, ainsi que des ennemis qui voudront lui mettre des bâtons dans les roues. Souvent l’étape la plus longue, il devra surmonter de nombreuses épreuves pour parvenir à son but.
   • Luke rencontre Han Solo, Obi-Wan lui offre ses premiers enseignements en lui apprenant à se servir du sabre laser.
   • Harry rencontre Hermione et Ron et apprend à utiliser la magie.
7. L’approche de la caverne : le héros se rapproche du but. La caverne est le lieu final (et dangereux) où se trouve l’objet de sa quête : l’élixir.
   • La caverne est l’Etoile Noire pour Luke, où il doit sauver la princesse Leia.
   • Alors que Harry et ses amis s’approchent de la Pierre philosophale, il se retrouve seul face aux détraqueurs.
8. L’épreuve suprême : le héros affronte un ennemi ou une épreuve redoutable pour obtenir l’élixir, et c’est l’étape la plus dangereuse de son périple, car il y affronte la mort.
   • Luke survit au broyeur à ordures en sauvant la princesse Leia. On peut aussi mentionner son affrontement contre Dark Vador plus tard.
   • L’épreuve suprême de Harry est bien plus marquée lors de son affrontement contre Voldemort.
9. La récompense, l’élixir : le héros triomphe et récupère l’élixir pour sauver son univers.
   • Luke récupère les plans de l’Etoile Noire qui lui serviront à éliminer son ennemi par la suite.
   • Harry, au fil des années, triomphe des dangers et retrouve ses amis.
10. Chemin du retour : le héros rentre chez lui. Parfois, il doit fuir ou encore affronter la colère de ses ennemis à qui il a déroulé l’élixir.
    • Luke quitte l’Etoile Noire mais est poursuivi par des vaisseaux ennemis.
11. La résurrection : le héros est transformé et traverse le seuil dans le sens inverse. Il revient donc dans son univers initial.
    • Luke détruit l’Etoile Noire en se fiant à la Force.
    • Harry accepte de subir le plus grand des sacrifices en apprenant qu’il est l’un des horcruxes de Voldemort, et revient pour aider ses amis (on parle ici d’une renaissance littérale).
12. Le retour avec l’élixir : le héros guérit son monde et donne un sens final à ses périples.
    • Luke est médaillé lors d’une cérémonie aux côtés de ses amis.
    • A la fin du dernier film, Harry est de retour sur le quai de la voie 9 ¾ aux côtés de sa famille et ses amis.

Bien évidemment, il est ce voyage du héros s’applique sur de nombreuses histoires qui ont marqué notre enfance, comme Le Seigneur des Anneaux, Retour vers le Futur, films Disneys…

L’utilisation du voyage du héros comme décrit ci-dessus n’est pas un cadre strict à suivre pour toutes les histoires narratives. Bien évidemment, de nombreux auteurs ont dosé selon leur volonté l’intensité des étapes, et même leur ordre. Par exemple, dans Harry Potter, la phase du refus de l’appel n’est pas vraiment marquée, car le jeune sorcier quitte le monde des moldus de son plein gré.

Ainsi, pourquoi ne pas commencer votre histoire directement au stade de l’appel à l’aventure, par exemple ? Une phase d’action pour les premières pages de votre roman pourrait être très engageante pour vos futurs lecteurs.

Bien que le monomythe ait déjà bien fait ses preuves, cela reste un schéma très vu et revu. Si vous avez bien compris les bases et les rouages de ce modèle, alors n’hésitez pas à casser les codes et à déconstruire cette base pour rédiger une épopée qui se démarque du lot.

La méthode Flocon est une aide précieuse pour structurer la stratégie d’écriture de votre roman. Imaginée par l’auteur américain Randy Ingermanson, cette méthode se divise en neuf étapes pour pousser une idée principale en ramifications intéressantes, pour construire une histoire aboutie. C’est pour cela qu’on lui donne le nom de flocon : pour obtenir cette jolie forme étoilée, on part d’abord d’une structure de base qu’on viendra agrémenter d’idées pour former une belle arborescence.

Cette méthode est très utile pour les auteurs qui souhaitent avoir une structure claire et précise pour leur roman, tout en laissant la liberté de développer leur idée de manière créative. Pratique pour éviter les blocages de l’écrivain et être plus productif dans ce projet.

Voici les étapes pour structurer l’écriture de votre livre :

1. Résumez votre histoire en une seule phrase : restez simple et écrivez une phrase courte qui résume la quintessence de votre histoire. Gardez-la en tête tout au long de votre écriture, car elle vous permet de garder en tête votre objectif dans votre histoire.
2. Développez l’histoire en 5 phrases : faites apparaitre les points clés de votre histoire, telles que la situation de base, l’élément perturbateur, le conflit et le dénouement final.
3. Etablissez une liste des personnages principaux : rédigez un petit paragraphe pour chacun de vos personnages principaux, sans trop entrer dans le détail. Nommez-les et donnez-leur un rôle dans le récit, et ainsi créer le lien entre eux et l’histoire.
4. Rédigez un synopsis d’une page : reprenez une a une les 5 phrases du résumé le l’étape 2 et détaillez-les pour remplir une page entière. Développez les liens et l’articulation des évènements pour fluidifier et enrichir le déroulé.
5. Réécrivez le synopsis du point de vue de chacun des personnages : c’est l’occasion de se pencher sur les motivations et valeurs de vos personnages, et particulièrement de vos antagonistes. Écrivez une page par personnage et redécouvrez votre histoire sous chaque point de vue !
6. Ajoutez le détail dans votre synopsis : reprenez celui de l’étape 4 et détaillez encore plus, afin qu’il fasse environ 5 pages. Affinez les péripéties, les rebondissements, les temps forts et votre climax final.
7. Remplissez des fiches personnages : c’est le moment idéal pour remplir des fiches personnages, en leur attribuant des détails plus complexes pour ne rien laisser au hasard.
8. Établir un tableau des scènes : maintenant que tout est détaillé, vous pouvez découper le tout en chapitres et scènes, que vous placerez dans un tableau. Pour chaque scène, il est possible de détailler les personnages présent, l’ambiance, le décor…
9. L’écriture de votre roman : dès que vous êtes prêts, lancez-vous ! Gardez toutefois en tête que ce que vous aurez établi avec la méthode Flocon doit vous servir de guide et ne doit pas vous entraver. Laissez libre court à votre imagination si d’autres idées vous viennent en cours de route.

Il est temps maintenant de vous lancer dans l’écriture de votre roman ! Vous avez toutes les cartes en main pour créer un monde unique et captivant, rempli d’aventures passionnantes et de personnages inoubliables. N’oubliez pas que l’écriture est un processus créatif qui peut être à la fois gratifiant et difficile, alors ne soyez pas trop dur(e) avec vous-même si vous rencontrez des obstacles. Avec de la persévérance et de la passion, vous pourrez donner vie à votre histoire et partager votre vision unique avec le monde entier !

Voici quelques conseils qui pourront vous aider pendant l’écriture de votre livre.

Le choix du point de vue de narration et de la conjugaison dépendra de l’histoire que vous voulez raconter et de la façon dont vous voulez la présenter.

Le point de vue de narration peut être à la troisième personne, où le narrateur est extérieur à l’histoire et décrit les événements et les actions des personnages. C’est le plus utilisé. Ce point de vue, omniscient ou non, peut donner un aperçu d’ensemble de l’histoire et permettre au lecteur de mieux comprendre les évènements, motivations et pensées des personnages.

En parallèle, il existe aussi la narration à la première personne, où le narrateur est un personnage de l’histoire qui raconte son point de vue, ses émotions et ses expériences. Ce point de vue est souvent utilisé pour créer une connexion émotionnelle avec le lecteur. Il est plus difficile à utiliser car il demande de raconter l’histoire au travers des yeux du personnage, qui n’est pas omniscient. De ce fait, il peut être plus compliqué de raconter certains évènements que le personnage narrateur ne voit pas. Souvent, les auteurs ayant choisi ce type de narration racontent l’histoire avec plusieurs personnages pour explorer les différentes facettes du scénario.

Le choix du temps du récit dépend également de l’histoire que vous voulez raconter et de la façon dont vous voulez la présenter. Il peut être au passé, ce qui est le plus courant pour les romans, ou au présent, qui donne au lecteur l’impression d’être au cœur de l’action.

Le temps du récit au passé est utilisé pour décrire des événements qui se sont déjà produits dans l’histoire. Il permet de donner une vision globale des évènements et de les décrire dans leur ordre chronologique.

Autrement, le temps du récit au présent est utilisé pour donner une impression de temps réel et immergera le lecteur dans l’action. Il peut donne une impression de tension et de suspense.

Le début d’un chapitre est crucial pour accrocher le lecteur et l’inciter à poursuivre sa lecture. Pour éviter les clichés, il est conseillé d’éviter de commencer par des descriptions ennuyeuses ou des informations inutiles. Ne commencez pas votre roman par le réveil de votre personnage ou une description “miroir”, sauf si c’est ancré dans un contexte particulier. Beaucoup de manuscrits commencent de cette manière, considérée comme trop banale.

Voici quelques idées pour pour commencer un chapitre ou votre roman de manière originale :

• Commencez par une action ou un dialogue qui attise la curiosité du lecteur.
• Plongez directement dans l’action en commençant par une scène de conflit ou de tension.
• Utilisez une mise en situation intrigante pour présenter votre personnage principal.
• Commencez par une révélation ou un retournement de situation qui surprendra le lecteur.
• Changez la voix du narrateur pour créer une ambiance ou une tension particulière.

Le choix des mots pourra faire partie intégrante de votre histoire. Si vous êtes sensible à l’art d’écrire, vous savez pertinemment que le choix des mots est crucial pour créer une ambiance, une émotion ou un sentiment chez vos futurs lecteurs.

Le rythme de la narration de votre scénario, la sélection des adjectifs, l’utilisation de la ponctuation, tous ces éléments servent à créer un univers propre à chaque histoire et à susciter une réaction (positive ou non) chez le lecteur.

Par exemple, des phrases courtes et saccadées peuvent créer un sentiment de tension ou d’urgence, tandis que des phrases longues et descriptives peuvent créer une atmosphère plus paisible et contemplative.

Le choix des mots peut également influencer la perception que le lecteur a des personnages, de l’intrigue et de l’univers de l’histoire. Ainsi, ce ton que vous donnerez à votre récit fera vraisemblablement partie de la construction de votre scénario.

Le “show, don’t tell” (ou “Montrer au lieu d’expliquer”) est une technique d’écriture très utilisée dans la littérature, le cinéma, le théâtre et autres formes d’art narratif. Cette méthode consiste à décrire les événements d’une histoire de manière à inciter le lecteur ou le spectateur à faire des déductions plutôt que de tout lui expliquer de manière explicite.

Ainsi, lorsque l’on utilise cette technique, on décrit les actions et les dialogues des personnages pour montrer leurs émotions plutôt que de simplement dire ce qu’ils ressentent. Cela permet au lecteur ou au spectateur de découvrir les émotions des personnages par lui-même, ce qui rend l’histoire plus immersive et engageante.

Cette technique est très appréciée car elle permet de donner vie aux personnages et de les rendre plus réels et plus crédibles. Par exemple, si un personnage est en colère, au lieu de dire simplement “Il est en colère”, on peut décrire comment il frappe du poing sur la table, comment les traits de son visage changent, comment il serre les dents, comment il hausse la voix… Cela permet au lecteur de ressentir l’émotion du personnage et de mieux comprendre son état d’esprit.

Grâce au “show, don’t tell”, l’auteur adopte un point de vie différent et peut ainsi décrire les odeurs, les couleurs et les sons qui entourent les personnages d’une toute nouvelle façon, bien plis authentique.

Lorsque vous écrivez ou convenez d’une scène, il est important de se poser quelques questions pour reconnaitre ce qu’elle apporte à votre histoire. C’est une étape essentielle pour ne pas que vous perdiez votre lecteur à cause de scènes qui n’ont pas un réel impact, ou bien pour vous aider à trier efficacement vos scènes pour tirer le meilleur de votre scénario. Gardez à l’esprit que chaque scène doit avoir un objectif clair et contribuer réellement à l’avancement votre scénario, sans quoi elle devrait probablement être revue ou jetée.

Voici quelques éléments à vérifier pour savoir si une scène est importante :

• Est-ce que la scène fait avancer l’intrigue, et comment ? La scène doit permettre de faire avancer l’histoire et de révéler de nouvelles informations sur les personnages ou l’univers du récit. Révèle-t-elle des éléments importants ou fait-elle progresser l’action de manière significative ?
• Quelle est l’information essentielle qui est transmise au lecteur ? Cela permet notamment d’éviter de créer des répétitions dans les éléments communiqués au lecteur.
• Est-ce que la scène révèle quelque chose sur les personnages ou leur relation ? La scène doit permettre de mieux comprendre les motivations et les émotions ou les liens entre les personnages, et ainsi de renforcer leur développement.
• Est-ce que la scène crée une émotion chez le lecteur, et laquelle ? La scène doit permettre de susciter une émotion chez le lecteur, qu’il s’agisse de tension, de suspense, de tristesse, de joie, etc. Elle peut contribuer à créer une ambiance pour enrichir l’expérience de lecture.

La technique du hareng rouge (ou red herring) consiste à détourner l’attention du lecteur pour l’amener vers une fausse piste. Ainsi, lorsque la réalité sera révélée, il sera époustouflé par la tournure des évènements. Il doit évidemment être bien amené et bien travaillé, car il faut savoir que l’objectif est de détourner l’attention du lecteur et non de dissimuler les indices. Bien réalisé, le Hareng Rouge fait partie intégrante de l’intrigue car il y est construit tôt et en profondeur.

Un des exemples de Hareng Rouge les plus célèbres dans le monde du cinéma : celui du film Shutter Island, où, dès le début de l’histoire, les spectateurs sont entraînés dans une réalité qui se déconstruira totalement à la fin de l’œuvre. Pour autant, les indices qui pourraient laisser deviner le dénouement sont bien présents tout au long du film.

Il existe de nombreux outils pour organiser son écriture de roman, mais tout dépendra de comment vous souhaitez procéder. Peut-être faites vous partie des auteurs qui aiment improviser sur le tas, qui n’appréciera pas les outils complexes pour structurer jusqu’aux moindres détails scènes et chapitres. Dans tous les cas, voici quelques exemples d’outils pour vous aider pendant l’écriture ou l’organisation générale.

En pleine effervescence, l’intelligence artificielle est un formidable outil pour vous épauler lors de l’écriture de votre roman. Attention toutefois, cela ne remplacera pas la créativité ou le processus d’écriture de l’auteur (sachez que même ChatGPT lui-même l’affirme). En effet, il est important que vous soyez au centre de l’écriture de votre roman, car cela passe naturellement par l’expression personnelle de son auteur.

Voici en quoi l’IA peut vous épauler pendant l’écriture d’un livre :

• Aide pour la correction : les outils d’IA sont capable de détecter des fautes de grammaire et d’orthographe que vous n’auriez peut-être pas décelées même après plusieurs relectures.
• Générer des idées : la puissance des IA peut vous aider à stimuler votre créativité en générant des idées pour votre scénario, la création de vos personnages ou de votre univers.
• Traduire votre roman : l’IA peut être une superbe aide si vous voulez traduire votre histoire, en réussissant à capter les nuances et le sens des phrases pour que la traduction soit plus efficace. Attention, cela ne remplace pas le travail d’un traducteur.

Des logiciels de traitement de texte comme Word, Google Docs, OpenOffice peuvent être essentiels pour l’écriture de votre roman. Ce sont les outils de traitement de texte les plus utilisés, mais vous pourrez trouver des logiciels d’écriture en ligne spécialement conçus pour l’écriture d’un livre.

• Dabble : ce logiciel en ligne à l’interface très simple qui vous permet d’organiser vos chapitres, mais aussi vos scènes de façon hierarchisée. Un outil de structuration de votre scénario y est inclus, vous permettant d’organiser vos idées dans une grille de liens entre scènes.
• Scrivener : ce logiciel d’écriture est très populaire et s’adresse aussi bien aux auteurs que d’autres corps de métier comme les journalistes ou avocats. Il permet d’organiser vos notes dans des dossiers, avec des personnages, idées, etc.
• Novlr : doté d’une interface moderne et agréable, ce logiciel d’écriture en ligne offre une solution simple et épurée pour organiser vos chapitres et vos notes à un seul endroit. Il propose également des objectifs journaliers à personnaliser et des cours audios gratuits pour vous aider dans votre projet d’écriture.

Notion est un outil gratuit et polyvalent qui s’avère être un compagnon idéal pour organiser l’écriture de votre roman. En plus de ses fonctionnalités de base de données, de liste de tâches et de tableaux, il propose une variété d’outils pour vous aider à développer votre histoire et vos personnages.

Vous pouvez ainsi facilement créer des fiches personnages très détaillées, incluant leur passé, leurs motivations et leurs relations avec les autres personnages. De même pour les lieux, vous pouvez ajouter des images, des descriptions et des notes sur leur histoire et leur importance dans l’intrigue.

Vous pouvez également élaborer des fiches d’objets qui jouent un rôle clé dans l’histoire, ainsi que des scènes et des chapitres pour structurer votre roman. Avec toutes ces fonctionnalités, vous pouvez vous créer votre propre Wiki personnel autour de votre roman, ce qui vous aidera à garder une vue d’ensemble de votre histoire et à éviter les incohérences.

Trello est un outil de gestion de projet en ligne qui peut être utilisé pour organiser l’écriture d’un roman. Avec Trello, vous pouvez créer des listes de tâches pour chaque étape de l’écriture, de la planification à la publication.

Vous pouvez également créer des cartes pour chaque chapitre, personnages, lieux, scènes, etc. et les organiser dans des tableaux pour une vue d’ensemble de votre roman.

Trello permet également de collaborer avec d’autres auteurs ou éditeurs en temps réel, ce qui facilite le travail d’équipe.

Milanote est un outil en ligne gratuit de création de tableaux visuels qui peut être très utile pour organiser l’écriture de votre roman, surtout si vous souhaitez organiser ça de façon très visuelle. Avec Milanote, vous pouvez créer des tableaux personnalisables pour une vue d’ensemble de votre histoire.

Vous pouvez facilement ajouter des images, des notes, des liens et même des fichiers pour chaque carte, ce qui peut vous aider à visualiser les éléments clés de votre histoire et à garder une trace de vos idées.

L’art de l’écriture est une forme d’expression créative qui peut être pratiquée de différentes manières. Les romans sont un exemple de cette forme d’art, et leur écriture est un processus complexe qui nécessite de la patience, de la persévérance et de la créativité.

Cependant, il est important de se rappeler que chaque auteur est unique et qu’il n’y a pas de méthode universelle ou de réponse absolue à la question “comment écrire un roman”. Parfois, laisser libre cours à son imagination est la meilleure façon de laisser l’histoire se développer et d’explorer de nouvelles idées. Alors, n’ayez pas peur d’essayer de nouvelles choses et de sortir des sentiers battus !

Écrire un roman, c’est une aventure passionnante qui peut parfois offrir des surprises inattendues. Que vous écriviez votre premier roman ou que vous soyez un auteur expérimenté, rappelez-vous que l’essentiel est d’aimer votre création.